Je regarde Camille Claudel et je me demande : où était ma volonté de me réaliser à l’époque de mon enfance? Pourquoi me suis-je laissée convaincre si facilement d’être « autre »? Est-ce que la peur peut être si grande qu’elle surplombe la vie? LA PEUR, c’est la mort. C’est le chagrin que je ressens lorsque j’ai l’angoisse de me perde, la crainte de perdre. La poésie m’inspire, toutes les images qui défilent sur l’écran. Qu’est-ce qui se cache derrière chaque peur? L’émotion pure. Qu’est-ce qui m’émeut? C’est cela et c’est tout.
L’intensité maintenant
Le corps qui empêche
mon élan
mon souffle
Je vais frémir et éclater
Je vais rire
mon cœur
de feu
l’air chaud
sous ma peau
chanter
éparpiller les couleurs de l’haleine
Ma flamme
ma seule source
Cette passion m’inonde
elle me laisse sans mots
Le sang
la peau
souffle la peur
brute
« La trinité du vide »
L’aboutissement impossible
indésirable
Thursday, December 21, 2006
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