Thursday, November 30, 2006

L'art de voir... suite

Lorsque j'arriverai à voir la nature authentique et unique d'une personne à travers son art, que ce soit l'écriture ou la peinture, la danse ou le théâtre, je posséderai vraiment un "art de voir ". Peut-être cet art de voir se caractérise par le corps qui lit et voit, et non l'esprit intellectuel. Lorsque je possède cette façon de vraiment voir, je me demande quelle serait l'utilité de cette méthode pour enseigner. Peut-être qu'il est là le problème. Le mot enseignement signifie qu'il y a quelqu'un qui possède une vérité qu'il doit transmettre à l'autre. Si la vérité se trouve dans chaque personne, le seul enseignement qui devrait exister est celui de comment accéder cette vérité. Avec ce changement, le rôle de l'étudiant est maintenant d'exprimer sa vérité et de l'enseigner, ou de la concrétiser. Il faut donc changer le mot "enseigner" et "enseignant". Comment est-ce que l'étudiant peut concrétiser sa vérité dans le monde? Si l'étudiant a accès à sa vérité, l'expression de celle-ci à travers l'art serait une façon de vraiment lui faire justice ou peut-être c'est la seule façon de vraiment la faire "voir". C'est pour cela que les écrivains et les peintres nous en apprennent beaucoup. Ils nous donnent accès à leur vérité qui est pour chacun de nous, un message important pour l'évolution de l'humanité...

Food for no thoughts

When lunchtime would come around the corner during the ITS experience and that waves have been submerging my body all morning, the last thing on my mind was eating. It would take a long time before I would get up from my chair in the program room. Eventually, I would join the group for lunch. The first few days I would join them, not because I was hungry, because I really was not hungry, but I would join the group to talk and get to know the amazing women that were in he program with me. As Friday lunch came, not only was I not hungry at all but also I had nothing to say. I was so struck by the god force I had just witnessed in my self, I didn't know what I would say if I were to sit down with the group. Maybe I should have stayed by the water and continued to dance, maybe I should have sat with them without saying a word but the social rules are so ingrained in me. It was time for lunch, therefore I should eat and be social. So I did….

Food, lunch and dinner especially, is a metaphor in my life. It is an intermission between acts. I don’t eat a lot but when I do, it’s not always for pleasure. When I write, I nibble on something. When I have a writer’s block, I get hungry for an early lunch or dinner. I usually cannot write for more than 2 hours with no food. When I don't write for a while, for days or weeks, my life seems to revolved around food (doesn't help that my husband and I are in the restaurant business) I love food and wine. And it should be about the love of it, not the need of it.

The Monday after the powerful ITS, when I got back to my writing, I sat down in the morning and my mind was racing. I was not typing fast enough to capture it all. The bodies of the words were in the way but I was finding the best fit for my thoughts. In any case, I sat in front of my computer for 6 hours, with no lunch break and I was not hungry for dinner after.

It makes you wonder. During the ITS, I was thinking that a body that is resonating with it's signal #1 must not need food. I am sure that the Atlanteans ate mangoes for pleasure, not for necessity!

Wednesday, November 29, 2006

L'art de voir

J'ai l'impression que ce qui va ressortir des recherches que j'effectue sur la littérature exophone en ce moment sera une sorte de philosophie de l'enseignement.

Mon fils a presque deux ans et je ne sais pas ce que je vais faire lorsqu'il aura 5 ans et que je devrai prendre une décision à propos d’où il ira à l'école ou s’il ira à l'école. J'ai valorisé l'école privée énormément, surtout depuis que j'ai enseigné dans une école privée. J'étais éblouie par la différence entre mon éducation et celle des jeunes filles à qui j'enseignais. L'idée m'est venue à plusieurs reprises d'ouvrir une école privée qui procurait aux étudiants une expérience éducative axée sur les arts et sur le métacognition dès un jeune âge, plaçant l'enfant au centre de tout procès, que ce soit de préparation du procès ou à l'enseignement même. Mais récemment je me suis demandé si une autre école privée est ce dont on a besoin. Tous les enfants devraient avoir accès à une éducation privée et si c'est le cas, cette éducation devient publique. Le problème se situe sur le plan de ceux qui élaborent les curriculums, ceux qui assurent leur implémentation, ceux qui établissent les critères de succès pour les étudiants qui sont en enseignement à l'université. Il semble que ce soit le gouvernement qui dirige cela. La privatisation des écoles en Californie n'a pas très bien marché. Si je pense à ce que M. Muhammad Unus a dit à propos de sa manière de percevoir le prêt de capital, il a dit que ce n'est pas lui qui regarde le système à l'envers, mais que c'est bien le système qui est à l'envers et qu'il le voit pour ce qu'il est."L'art de voir", c'est toute qu'un art, un art sur lequel je me concentre de plus en plus ces jours-ci. Alors si je regarde le système scolaire à l'envers, qu'est-ce que j'apprends à propos de ce que je peux faire pour le changer?