J'ai l'impression que ce qui va ressortir des recherches que j'effectue sur la littérature exophone en ce moment sera une sorte de philosophie de l'enseignement.
Mon fils a presque deux ans et je ne sais pas ce que je vais faire lorsqu'il aura 5 ans et que je devrai prendre une décision à propos d’où il ira à l'école ou s’il ira à l'école. J'ai valorisé l'école privée énormément, surtout depuis que j'ai enseigné dans une école privée. J'étais éblouie par la différence entre mon éducation et celle des jeunes filles à qui j'enseignais. L'idée m'est venue à plusieurs reprises d'ouvrir une école privée qui procurait aux étudiants une expérience éducative axée sur les arts et sur le métacognition dès un jeune âge, plaçant l'enfant au centre de tout procès, que ce soit de préparation du procès ou à l'enseignement même. Mais récemment je me suis demandé si une autre école privée est ce dont on a besoin. Tous les enfants devraient avoir accès à une éducation privée et si c'est le cas, cette éducation devient publique. Le problème se situe sur le plan de ceux qui élaborent les curriculums, ceux qui assurent leur implémentation, ceux qui établissent les critères de succès pour les étudiants qui sont en enseignement à l'université. Il semble que ce soit le gouvernement qui dirige cela. La privatisation des écoles en Californie n'a pas très bien marché. Si je pense à ce que M. Muhammad Unus a dit à propos de sa manière de percevoir le prêt de capital, il a dit que ce n'est pas lui qui regarde le système à l'envers, mais que c'est bien le système qui est à l'envers et qu'il le voit pour ce qu'il est."L'art de voir", c'est toute qu'un art, un art sur lequel je me concentre de plus en plus ces jours-ci. Alors si je regarde le système scolaire à l'envers, qu'est-ce que j'apprends à propos de ce que je peux faire pour le changer?
Wednesday, November 29, 2006
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