Je constate que je suis comme l'arbre et que s’il disparaît, je disparaîtrais sans questions. La façon dont je forme ma communauté, établit mon nid, me procrée, me tord devant les intempéries. Je suis nul autre que l'arbre. J'ai besoin des autres de mon espèce pour me reproduire, pour grandir, pour évoluer. J'ai besoin des autres espèces pour apprendre et survivre. Mais si je me retrouve seule, je peux me suffire à moi-même, comme l'arbre près du volcan solitaire au milieu des cendres. Je suis un être autopoétique, ma survie est ma première intuition. Il y a cependant une différence entre moi et l'arbre : l'arbre est mon ancêtre.
Je suis là présente en ce moment privilégié. Je pause mon regard. Je m'empresse. La Bible est lourde. Je veux te comprendre. Mais pourquoi vouloir te comprendre alors que je vois déjà clairement? Donc, pourquoi offrir un produit qui enseigne ma vérité alors que ce que tu veux c'est un espace, une occasion de voir ce qui se trouve déjà à l'intérieur de toi?
Le silence...
Le souffle
un noeud
une lourdeur dans tes yeux
Le souffle
celui qui nourrit mon ascension
et réalise notre pétition
La claire voyance que je serai
un jour
bientôt
l'observateur devenu transmetteur
Devant la masse
je parlerai
de la madrure du bois
et de sa liberté
La liberté du plus petit
de grandir
sans noeuds
sans le mépris de nos voeux
De planter ses racines
là où il choisira
et d'exhiber son feuillu
comme bon lui semblera
Il sera le premier
et je le présenterai
à la masse
un long soupir résonnera
Le ventre sans noeuds
l'utopie du moment
le relâchement de l'air
profondément
La puissance des mots
des vibrations justes
les seuls qui conviennent à cet instant privilégié
Ils résonneront dans la plaine
La puissance du centre
l'intensité de la flamme qui en jaillit
sa possibilité destructrice
créatrice
Elle rayonne devant le corps
le précède parce qu'il prévoit et prédit le sort
Le centre rayonne
en suspension devant la masse
il oscille
immobile
Comme une réaction nucléaire, il s'engage et tout change
Les yeux voient autrement
le corps se meut autrement
l'air se purifie
et le plus petit est enfin libre
Libre de vivre comme il se doit d'exister
rayonnant de son centre
prêt à tout changer.
Le plus petit est enfin libre
*Tu m'écouteras un jour te dire ces mots qui t'aideront à comprendre pourquoi je possède envers ta vie un amour inconditionnel.
Wednesday, January 10, 2007
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