J'ai de la misère à exprimer l'intensité dans mon corps et la pression remonte et se fait de plus en plus grande. Les demandes inexplicables de la vie m'étouffent. La routine, l'éducation de mon fils, ma santé, ma relation avec mon mari, ma famille, parfois c'est trop à voir. Il y a beaucoup à regarder avec ma nouvelle lentille et ça m'inonde. Je me sens perdue et j'ai perdu de vue le sol et le ciel. Je suis dans cet entre-deux désirable et terrible.
L'intensité est grande
la mer haute
fuyante
enivrante
Il est là mon trésor
au creux de mon ventre
laissé derrière
oublié trop souvent
j'apprends à te connaître
tu t'éloignes
je te vois à peine
effacé
j'apprends à t'aimer
tes mots absents
m'effraient
teintés de néant
j'apprends à montrer ta vie
à faire de ta présence mon existence
sur papier
dans la poudre colorée
Encore une fois
dans ma gorge
emprisonné
trop compliqué
Dans mes veines
ma peur de te voir
de t'approcher
avec l'assurance de ta splendeur
la beauté du moment
de ce temps suspendu
paraît en lui-même
un tout
tu m'habites
ta belle présence
terrible
m'arrachant le souffle
Wednesday, January 3, 2007
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